5 et 6 juin – Journée d’études – «LES SENS DANS L’ESPACE SACRE ANTIQUE»

5 mai 2019 Aucun commentaire »
5 et 6 juin – Journée d’études  – «LES SENS DANS L’ESPACE SACRE ANTIQUE»
organisée par Dorothée Elwart, post-doctorante Labex haStec
& Nicole Belayche (AnHimA/EPHE)

Mercredi 5 juin (14h – 19h) & Jeudi 6 juin 2019 (9h – 13h)
IHNA
Salle Vasari
2, rue Vivienne
75002 Paris


Depuis une vingtaine d’années, l’étude des sens connaît un développement majeur en sciences humaines et s’inscrit dans une nouvelle dynamique de recherche intitulée « anthropologie sensorielle ». Cette approche considère les univers sensoriels comme autant d’objets d’étude qui, analysés finement dans leur contexte, cherchent à faire progresser notre connaissance de l’humain et de son environnement culturel.

La journée d’étude « Les Sens dans l’espace sacré antique » vise à explorer l’univers sensoriel des lieux de culte antiques – temples, sanctuaires, chapelles, tombes, … etc. – dans lesquels les hommes entraient en contact avec les dieux lors de rituels ou de cérémonies qui stimulaient les perceptions sensorielles des participants, sphères humaine et divine confondues. Partant du postulat que tous les lieux – et donc les lieux sacrés – sont par nature des espaces poly-sensoriels, cette rencontre a pour objectif de définir, d’une part, la nature, la qualité et la part des sens dévolus ou attribués à un lieu sacré et, d’autre part, d’en évaluer la distribution spatiale, autrement dit d’interroger les liens entre le sensoriel et le bâti et sa décoration. Il s’agira de se demander en quoi et dans quelles mesures la diffusion des sens, leur perception et leur réception facilitent les échanges entre la sphère visible et invisible dans un espace sacré spatialement défini.

Les communications de ces journées à vocation comparatiste s’appuieront non seulement sur les sources historiques, archéologiques, architecturales, littéraires et artistiques à notre disposition, mais également sur les techniques d’archéologie expérimentale et sensorielle : études de la lumière ou de l’acoustique notamment. Si cette rencontre considère l’Antiquité comme point de départ des investigations, elle a également pour objectif de s’ouvrir aux méthodes d’anthropologie sensorielle des périodes récentes dont les sources et les terrains rencontrent le même type de problématiques.

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