Il a pour objectif de mettre en lumière l’évolution des formes et des usages de l’écrit au cours des XIIIe et XIVe siècles et de comprendre ses prolongements par-delà le Moyen Âge, dans un contexte où l’écrit devient de plus en plus foisonnant. Trois thèmes seront au centre des réflexions :
- Classement des écrits produits et leur transformation progressive en documents d’archives. Certaines formes d’organisation sont en effet nécessaires pour faire face à l’augmentation exponentielle des documents et en permettre l’éventuelle réutilisation.
- Contrôle des biens et des hommes par le biais d’écrits qui mettent en scène des structures sociales déjà existantes ; dans le même temps, un tel encadrement n’est pas sans effet sur les biens ainsi gérés et les hommes ainsi gouvernés.
- L’administration par l’écrit n’est pas réservée aux autorités et aux institutions qui en émanent : ainsi en va-t-il des pratiques comptables mises en œuvre dans le monde marchand. La systématisation de telles méthodes à l’échelle des individus est un phénomène de la fin du Moyen Âge qu’il convient d’interroger sur le long terme.
Séminaire organisé par sept institutions : les Archives nationales, le Centre Jean-Mabillon (École nationale des chartes), l’IDHES, l’IHMC et le LAMOP (université Paris I), DYPAC (université de Versailles-Saint-Quentin), et l’IRHT. Il est soutenu par le LabEx HaStec.
Il est ouvert aux étudiants de master et de doctorat ainsi qu’aux chercheurs.
Quand :
Lundi 11 juin 2018, 9h-18h
Où :
Institut de recherche et d’histoire des textes
Site Iéna, Salle Jeanne-Vielliard
40 avenue d’Iéna, 75116 Paris
(métro Iéna)
Contact : cbma.project@gmail.com
Plus d’infos :
Programme