23 septembre – Journée d’études « Pour une histoire conceptuelle des sciences »

8 septembre 2022 Aucun commentaire »
23 septembre – Journée d’études « Pour une histoire conceptuelle des sciences »

Journée d’études organisée par Béatrice Delaurenti (EHESS) et Nicolas Weill-Parot (EPHE/PSL)

Vendredi 23 septembre de 9h30 à 17h

EPHE en Sorbonne
Salle Gaston Paris, escalier E, 1er étage Mercredi 22 & jeudi 23 juin 2022
17 rue de la Sorbonne, Paris

Contacts :
Béatrice Delaurenti : beatrice.delaurenti@ehess.fr, Nicolas Weill-Parot : nicolas.weill-parot@ephe.psl.eu


Affiche et programme détaillé

Intervenants :

Giovanna Cifoletti (EHESS)
Béatrice Delaurenti (EHESS)
Pascal Engel (EHESS)
Yves Gingras (Université du Québec à Montréal)
Laurent Loison (IHPST/CNRS-Paris-1)
Laetitia Loviconi (EPHE/PSL)
Dominique Raynaud (Université Grenoble Alpes)
Nicolas Weill-Parot (EPHE/PSL)


Résumé : La science est une entreprise de connaissance rationnelle du monde naturel. Approcher l’histoire de la science, c’est se pencher sur le contenu d’une pensée et l’étude des raisonnements mis en oeuvre, dans une contextualisation qui reste prioritairement, bien que non exclusivement, de nature intellectuelle. Si l’élaboration scientifique répond aussi à des enjeux externes, l’étude contextualisée des contenus scientifiques doit rester au coeur de l’histoire des sciences. L’histoire conceptuelle, ou histoire intellectuelle, des sciences n’a cessé de renouveler profondément notre connaissance. Elle manifeste un profond dynamisme, alors même qu’elle doit lutter pour exister face à des conceptions d’une approche survalorisant les aspects matériels, sociaux, politiques, etc., de la science, voire s’y limitant, et qui souvent la considèrent comme dépassée. Cette journée d’études, organisée par Béatrice Delaurenti (EHESS) et Nicolas Weill-Parot (EPHE) entend recentrer l’attention vers les contenus et les modes de raisonnements scientifiques. Sans nier l’importance de la prise en compte de paramètres sociaux dans l’analyse historique des sciences, ce réajustement semble primordial. La marginalisation de l’approche conceptuelle de la science ferait courir à l’histoire des sciences un danger funeste : celui de ne plus prendre en considération ce qui la définit, le savoir scientifique lui-même.


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