Colloque international
- Epures d’histoire, un processus pragmatique
Perspectives pour l’histoire de l’architecture et de la construction
Responsables : Pierre Caye (Centre Jean Pépin – UPR 76), Pascal Dubourg Glatigny (Centre Koyré, UMR 8560, Paris), Philippe Bernardi (Lamop – UMR 8589), Robert Carvais (CTAD, UMR 7074, Université Paris Ouest Nanterre La Défense), Antonio Becchi (Max-Planck-Institut für Wissenschaftsgeschichte, Berlin)
Calendrier : 12-13 mars 2015, Paris, Centre Alexandre Koyré
Productions : colloque destiné à publication, avec amorce de reconfiguration du champ de l’histoire de l’architecture
Résumé du projet : rDepuis quelques décennies, l’histoire de l’architecture se voit discutée par l’histoire de la construction. Cette nouvelle historiographie regroupe une grande diversité de méthodes sous un intitulé à la définition encore très plastique. Cependant, une convention de surface semble avoir procédé à une partition de l’objet historique. Une autre lecture du phénomène architectural est-elle cependant possible ? L’oeuvre de Joël Sakarovitch procédait d’un métissage des savoirs et des méthodes historiques qui partait de la réalité de l’objet plutôt que d’une vision disciplinaire : connaissances de l’ingénierie, de la construction, de la logique mathématique et de l’histoire de l’architecture contribuent conjointement à la construction d’un objet historique cohérent et inclusif.. Ce croisement de savoirs fait émerger de nouveaux objets historiques vivants, qui s’extraient d’une histoire des idées figée, issue des seuls traités. Les artefacts monumentaux ne sont plus regardés seulement comme des objets finis mais, en posant la question des conditions matérielles, intellectuelles et réglementaires de leur émergence et de leur production, cette approche introduit de nouvelles temporalités dans l’établissement de leur réalité historique. L’historien n’hérite plus seulement de faits réifiés mais observe désormais également les actions transitoires.