PC 4 : Opérations subventionnées en 2012

Groupes de travail / Atelier de travail

  • Groupe de travail: Séries de problèmes et problématisation, dans le cadre du projet collaboratif « Les séries de problèmes comme carrefours de cultures »

Dates: 21 mai, juin, septembre et octobre 2012

Responsables: Alain BERNARD (CAK UPEC, Centre A. Koyré), Stéphane LAMASSÉ (Université Paris I, EA 127), Aurélien BERRA (Université Paris-Ouest Nanterre La défense, ANHIMA)

Objectif: finalisation d’un ouvrage collectif, publication d’un article au moins.

Plus d’infos :

Projet Général : dans ce projet nous nous intéressons à un « objet générique » que nous avons appelé les « séries de problèmes ». Il s’agit de textes constitués de séries de problèmes ou d’énigmes, combinant question(s) et réponse(s), et qui souvent obéissent à un format uniforme et général, énoncent des règles, des procédures explicites de solution. Ces productions écrites appartiennent à des cultures et à des époques très variées, qui vont de l’Antiquité à l’époque contemporaine. Notre projet collaboratif concerne pour l’instant les problèmes d’édition posés par ces objets (resp. B. Vitrac, S. Lamassé) et les liens entre séries de problèmes et problématisation (resp. A. Bernard). Nous avons également programmé une formation sur ces questions (resp. A. Bernard) et nous participons pour une séance au séminaire sur la « mise en science » (resp. J. Peiffer, B. Belhoste).

Descriptif des opérations : ce groupe de travail, qui tiendra concrètement quatre séances entre mai et novembre 2012, vise à fédérer le groupe qui émarge au projet « les séries de problèmes comme carrefours de cultures » autour d’une réflexion, appuyée sur différents types de séries de problèmes, sur les liens de ces objets à l’activité de problématisation. L’enquête générale sur cette dernière notion, qui doit conduire à terme à l’organisation d’un colloque sur ce thème, vise à étudier le problème non pas simplement comme un état de fait suscitant la réflexion, mais comme le produit d’une activité réflexive située. Il s’agit donc, dans l’esprit de l’axe 4 du Labex, de définir les contours d’une technique intellectuelle fondamentale dans de nombreuses pratiques de savoir, mais bien souvent occultée. En effet, l’explicitation et la mise en forme des matériaux, c’est-à-dire les façons de poser un problème, sont profondément historiques et réglées par des genres discursifs. Une conception réaliste du travail de la pensée doit rendre compte à la fois de la préparation au traitement des données et du rôle de modalités comme l’exercice, l’effort, la difficulté, la compétition ou la collaboration dans le développement d’une compétence : la capacité de problématisation.

> Argumentaire général du projet

Carnet de recherche : http://problemata.hypotheses.org/

Formation

  •  Formation issue des problématiques du projet collaboratif « Les séries de problèmes comme carrefours de cultures »

Dates : du 5 au 7 novembre 2012.

Responsable: Alain BERNARD (UPEC, Centre A. Koyré)

Objectif : Stage de formation de trois jours centré sur les problématiques du projet « Les séries de problèmes comme carrefours de cultures », sur le principe d’une initiation à la recherche et visant un public mixte d’étudiants du LabEx HASTEC et de professeurs du secondaire.

Plus d’infos :

Projet Général : dans ce projet nous nous intéressons à un « objet générique » que nous avons appelé les « séries de problèmes ». Il s’agit de textes constitués de séries de problèmes ou d’énigmes, combinant question(s) et réponse(s), et qui souvent obéissent à un format uniforme et général, énoncent des règles, des procédures explicites de solution. Ces productions écrites appartiennent à des cultures et à des époques très variées, qui vont de l’Antiquité à l’époque contemporaine. Notre projet collaboratif concerne pour l’instant les problèmes d’édition posés par ces objets (resp. B. Vitrac, S. Lamassé) et les liens entre séries de problèmes et problématisation (resp. A. Bernard). Nous avons également programmé une formation sur ces questions (resp. A. Bernard) et nous participons pour une séance au séminaire sur la « mise en science » (resp. J. Peiffer, B. Belhoste).

 Descriptif des opérations : la formation proposée est une initiation à la recherche sur les thématiques générales du projet « les séries de problèmes comme carrefour de cultures ». Elle vise un public mixte composé d’étudiants du Labex HASTEC en master ou doctorat qui sont intéressés à cette problématique ; et de professeurs du secondaire qui y participeront au titre de la formation continue. Le thème du stage sera donc l’étude de séries de problèmes sous différents angles d’approche. Le principe général de la formation sera d’assumer le caractère nécessairement interdisciplinaire de l’approche des séries de problèmes. Si beaucoup d’entre elles ont un contenu aujourd’hui reconnu comme « mathématique », leur cohérence s’inscrit historiquement dans d’autres contextes intellectuels, techniques ou pratiques, allant de la pratique du droit à celle de la rhétorique, en passant par les pratiques d’arpentage, administratives ou marchandes. Par conséquent, nous visons un public d’étudiants ou d’enseignants de formations et d’horizons disciplinaires différents.

Carnet de recherche : http://problemata.hypotheses.org/